En classe de seconde, Valérie saisit la dernière chance proposée par son père : un bac Arts Plastiques plutôt qu’informatique ! Elle aime l’art, l’indépendance et le travail manuel. Elle a de qui tenir : dans les années 90 sa maman a quitté son travail de responsable de rayon pour créer son entreprise de publicité peintre en lettres sur des bâches de camions ! Valérie y travaille dès ses 16 ans, et au lieu de l’en dissuader, cela ne fait que renforcer ses convictions.
Après avoir obtenu son bac, elle intègre l’école supérieure des Beaux-Arts d’Angers dont elle est diplômée. Après les Beaux-Arts, l’Institut Guégan de Nantes où elle parfait ses techniques de décoration et trompe-l’œil.
« Vas-y, ne te pose pas de question » sera la réponse de ses parents à son envie de s’installer.
De 25 à 35 ans, Valérie parcourt le monde et vit de son art, de la Jordanie pour les dorures à la Californie pour les trompe-l’œil et les fresques. Ses pinceaux sont toujours dans son sac à dos. La barrière de la langue ? Les gestes du métier sont internationaux !
De retour en France, elle travaille à la restauration de Bâtiments de France, et réalise notamment des chantiers de faux bois, faux marbre, faux métal rouillé, faux parchemin…