« Et si une porte se ferme, passe par la fenêtre ! »
Maillet caoutchouc
… est aussi fait pour vous Mesdames !
Le métier de carreleur / carreleuse-mosaïste nécessite un sens esthétique important, et une grande minutie. Il nécessite une bonne condition physique car le travail s’effectue souvent à genoux, et parfois dans des espaces étroits comme pour la pose de carreaux de douches. La pose des carrelages peut aussi nécessiter du travail en hauteur. La carreleuse-mosaïste doit également faire preuve d’un sens important de l’organisation, car elle travaille souvent entre deux interventions de plomberie ou d’électricité.
Devenir Artisane carreleuse-mosaïste et s’installer à son compte, c’est pouvoir vivre de sa passion. C’est aussi gérer son temps de travail pour concilier vie personnelle et professionnelle, pouvoir débuter tôt ou finir tôt sa journée pour pouvoir profiter de ses enfants, de sa famille, de ses amis, pour s’adonner à ses activités et à ses autres passions. C’est choisir ses chantiers, leur lieu, leur intérêt, en fonction de ses propres goûts, de ses envies.
Devenir Artisane carreleuse-mosaïste, c’est devenir indépendante !
Devenir Artisane dans le second œuvre, c’est aussi choisir un secteur d’avenir : en 2020, en France, 60 000 emplois étaient non pourvus dans le bâtiment, et la Région Nouvelle-Aquitaine déplore en 2021 plus de 89% de difficultés à recruter. Cela signifie des chantiers arrêtés, des travaux en attente, et de la place pour les indépendantes, en sous-traitance ou en direct.
Alors pourquoi ne pas choisir une voie d’avenir, celle du bâtiment ?
La carreleuse intervient dans l’aménagement et la finition du bâtiment, pour la pose de matériaux sur les sols, les murs, les façades. Elle organise son travail en tenant compte de l’avancement des autres corps d’état du chantier, souvent après l’installation des tuyaux et câbles, et avant la pose des appareillages.
Préalablement à la pose de carreaux, le carreleur / la carreleuse doit préparer les surfaces notamment en enduisant les supports de protections à l’eau (par exemple sous les carrelages ou mosaïques des douches), ou afin de reprendre des anomalies qui porteraient préjudice au rendu final.
Les matériaux utilisés pour le métier de carreleur / carreleuse-mosaïste sont le carrelage en grès cérame, émaillés, étirés, les faïences, et les pierres naturelles comme le marbre, le granit ou les pierres reconstituées, la terre cuite, les tomettes. Le matériau sera choisi en fonction du désir du client et des conseils de la carreleuse-mosaïste pour s’adapter au mieux au support sur lequel les éléments doivent être apposés. La coupe, le collage, et le choix de la finition diffèrent non seulement selon les matériaux à poser mais également le lieu de pose, et surtout des goûts des clients.
Devenir carreleuse-mosaïste, c’est apprendre les matériaux, les techniques de maçonnerie, savoir faire des plans, calculer des surfaces, tracer, tout un travail de réflexion avec application et méthode qui prépare la pose.
Devenir carreleuse aussi c’est avoir de bonnes aptitudes physiques et maîtriser ses gestes car les positions de travail sont souvent inconfortables, à genoux ou accroupie, et les charges lourdes : sacs de colle, d’enduit ou de ciment, carreaux de plus en plus grands, de plus en plus lourds…
La maîtrise de tous ces savoir-faire, associée à votre organisation, votre logique, votre goût des couleurs et votre minutie, feront de vous des carreleuses-mosaïstes.
Carrelage et mosaïque : deux métiers en un, et trois diplômes pour choisir sa voie.
Le carrelage peut être constitué de plusieurs matériaux, selon la nature du support sur lequel il va être apposé, et l’utilisation finale de la pièce.
Nous nous intéressons aux carrelages en céramique : en grès ou en terre-cuite.
Les carrelages en grès sont utilisés aussi bien en intérieur qu’en extérieur, au sol ou sur les murs. Le grès est un matériau solide et facile à entretenir du fait de sa composition (dont la silice et le quartz). Il est par contre plutôt glissant, donc peu utilisé dans les pièces humides ou dans les douches.
Les carrelages en terre cuite inversement sont principalement posés en intérieur, et selon leur traitement, plutôt en sol comme les tomettes, ou en carrelage mural de salles d’eau pour les faïences.
La faïence est en effet réalisée à partir d’un mélange de sable et d’argile et recouvert d’une surface émaillée cuite, ce matériau est donc relativement fragile et supporte mal un passage fréquent et une pose en sol. Il est par contre utilisé dans les salles de bains ou en crédence de cuisine car il supporte très bien l’humidité.
Parmi la finition des carrelages en terre cuite, les émaux sont quant à eux utilisés principalement pour la réalisation des mosaïques.
La mosaïque est un assemblage de matériaux qui peuvent être différents, selon l’aspect final attendu (pâte de verre, petits cailloux, aluminium…). A travers la mosaïque, le carreleur / la carreleuse-mosaïste réalise un décor artistique, un motif personnalisé. Généralement, la mosaïque est réalisée à partir d’éléments de plus petite dimension que le carrelage, que l’on appelle des tesselles. Aujourd’hui, on trouve des plaques déjà assemblées qui facilitent la pose, mais figent le décor. Pour plus d’originalité, le motif peut être dessiné par la carreleuse, selon le souhait du client, les tesselles assemblées en atelier, et la pose effectuée par la suite.
En extérieur, ou intérieur des dalles bétons ou des pavages font également partie des matériaux dont il faut maitriser la coupe et la pose.
La carreleuse peut également travailler sur des éléments en relief que l’on nomme des « modénatures ».
Virginie,
carreleuse-mosaïste